J’ai froid de toi


Dans la longueur du jour qui se tait
Le crépuscule, esclave soumis, tourmente
Mes réalités et s’affranchit de mes doutes.
Sur le fils du temps, en constant déséquilibre
Résolument imprudent je marche à coté de mes pas
Dans les vestiges ensevelis de ma mémoire.

Et sur les marches de cette citée morte
Que le temps torture de ses débordements.
Le vent offre son obole à l’ogre des heures défuntes
J’ai froid de toi.

Photo © Anca Cernoschi

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