Le fleuve de tes peines


Dans le palais de nos mémoires
Notre pas de deux, valse timide,
Dans l'instant présent
Prend les couleurs d'un futur oublié.

Dans ces jardins aux odeurs de demain
Je ne me souviens que de l'éternité de nos premiers mots
De nos premiers échos, corps entrelacés
Sur les mélodies de nos nuits espérées
Et de cette inlassable envie de tes mots sur mes lèvres

Perdu dans le silence d'une foret d'ombres dénudées
J'entend couler le fleuve de tes peines et leurs tristes chants
Qui sur mes yeux déposent la mélancolie de la pluie

Tu es ma nuit et je continue d'y écrire ton nom
Sur les murmures du vent

Photo © Rares Cuciureanu

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