Tes yeux sont ma maison


Debout je marche hors cadre
Sur les caresses nues du vent
Et vers cette humide clarté ou tes yeux,
Fenêtre sur le monde, sont ma maison.

Je vois au loin ma propre réalité
Bercée des rythmes de tes cadences syllabiques
Qui feuilles au vent, virevoltent au son des mélodies des arbres.

Dans cet univers d’évasion et de voyages lointains
Je confie mes rêves à mes paroles
Qui voguent sur l’écume de mes pages
Pour que leurs vaporeuses essences viennent caresser tes joues
Et déposer au matin leur tendre rosée sur tes paupières
Pour que tu t’envoles enfin vers moi.

Photo © Alina Lebedeva

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