Mémoires d’hiver

Les mémoires de l’hiver s’estompent sur une ombre
Qui s’allonge sous  le regard du temps et son cimetière fleuri.
La paresse gagne mes ardeurs et ses mots désordonnées,
Permanence de ma volonté s’accrochant à un dernier soupir.

Je m’invente un monde neuf à la forme de tes yeux
Ou chaque jour serait un premier pas,
Une première caresse libérée par la distance
De deux histoires qui se racontent et s’oublient.

Souffle de lumière sur un obscur silence
Que je remplis de couleurs à inventer
Sur des feuilles blanches tombant en cendre.
La marche des tambours sourds secoue nos Mondes.

Photo © Valentina Feula

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