Araignée du soir...


Tu es les pierres de la prison qui m’enserrent.
Tu es l’île solitaire d’une mer qui veille.
Tu es la lumière étonnée de la nuit qui se meurt.

Ton ombre portée disparaît dans les méandres d’horizons bruyants
Où les gardiens du temps agressent ma vue.
Mon âme s’effiloche et se rompt sur leurs reproches amers.

L’araignée du soir monte sa toile à la hauteur des étoiles
Pour jouer dans la cour des grands,
Recoin du monde caché de tes yeux.

Photo © Alin Ciortea

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