L’épée


Aux frôlements de tes rêves
L’épée du matin reste une épée
Falaise de tes jambes contre la mer,
Rivière d’envies partagées.

Le corps continue sa course
Et laisse s’agiter les langues déliées.

Je suis allé au puit
Et je reviens en toi.

Je pose mes mains
Sur les bords écartés de ta nuit.

Et retrace les longues courbes de ton sommeil
Jusqu'à la chute.

Photo © David Woolley

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