Le jour d’après


L’amour sortant des draps
Se pose à la pointe de mon cœur,
Aqueduc amarré aux orgues de la nuit,
Pures lignes du temps,
De la main
Aux cahiers.

Leurs baisers se pressent de laisser
Leurs traces, blessures délaissées
Sur ma chair dénudée.

Fer rouge sous la langue
Mes mots frôlent le désir
De ce que la nuit est au ciel,
De ce que tu es en moi.

Photo © Urszula Kluz-Knopek

Texte© Pascal Sauvaire

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