Escalier de pierre


Dans chacun de tes pas un voyage,

Derrière eux je ne suis qu’un murmure.


Sur les murs de ta maison

Portes et fenêtres n’ont plus leur place.


Ma mémoire anticipe déjà

L’étreinte du corps

Qui m’attend aux quatre coins des mots

Séparant le dehors des herbes folles.


Je t’écoute rire là

Derrière mon dos,

Espionnant mes idées folles


Sur l’escalier de pierre

Menant nulle part

Un jour tu prendras mes bras

Pour ceux de ton amant.


Photo © Sofi G. Tamara Cerna

Texte© Pascal Sauvaire

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