Haut lieu du vide


J’ai rayé tous les aigus et les angles morts,
Haut lieu du vide, ne me nome plus.
Oublie le lit en train de bruler,
Les parfums familiers du Caire,
Les appels voguant vers ces espoirs toujours vierges.

Un scorpion dans le cœur,
Couve du regard toutes ces femmes
Qui ne font qu’une.
Du désir aveugle
Il ne me reste que ta bouche
Et l’empreinte de tes pas sur le sable.

Photo © Augusto Giovannucci
Texte© Pascal Sauvaire

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