Fragile





Les pensées que le vent a délogées
Ne trouvent ou retomber.
En fin de compte ce tumulte
Nous impose une fin et un début.

Je n’ai jamais mon compte de nuages
Au bout du monde tout rétrécit à vue d’œil,
Mes rêves jouent du coude
Quand demain marche au pas.

Ce bout du monde à moi
Est un morceau de ciel bleu
Au fond de ma poche.
Il est pareil à un cœur qui bat
A tout jamais étiqueté FRAGILE.

J’aurais déjà du fuir les culs de sac
Et la recherche des temps d’insouciance
Au fond des poubelles.

Je suis fou et personne n’en devrait
Rien savoir.

Photo © steffen.ebert.jpg
Texte© Pascal Sauvaire

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