Cadran Solaire


Tu sus m’apprendre

Comme on lit une pirogue,
Un vol, le sable de l’écriture,
Mais j’allais oublier l’important,
Le prétexte, le socle, l’escalier à double hélice,
Ton absence est encrée dans le corps et le verbe.


Prenant cette absence à témoin
Il ne fait pas bon, nuit tombée
Etre seul à démonter les paradoxes.


Les baleines elles jouent encore
A faire des jets d’eau
Au centre d’un cadran solaire
Antique, réclamant sa part de vie.


Pour ce qui est des vœux, les inavouables
Ou ceux mûris au soleil
Comme une date, un prénom
Gravés sur le tronc capricieux d’un platane,
Qu’on le sache ils veillent.

Photo © Waldemar Zagorski
Texte© Pascal Sauvaire 12/04/2011

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