L'avenir


L’avenir tourne au ridicule
Dans ses tristes habits mouillés.
Naufragé à l’écoute derrière une porte.

Il est ma voix,
Pour ordonner les grains de sables
Que l’on compte sur les doigts d’une main
Comme des soldats de plomb
En haut des murailles sourdes
Les yeu x baissés pour ne pas
Fixer un soleil, un hiver, ses silences.

Ils ont laissé leurs armes en chemin
Sur un coup de dé du destin
Et étranglent de leurs mains
L’indifférence des aiguilles de l’heure passée.

Photo © tiago-estima-maos
Texte© Pascal Sauvaire, Octobre  2010

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