Quinzaine vide tiroir, tout doit partir, les plus vieux, les moins bons, les plus acides….


Toutes oreilles se prêtent aux jeux
Du mot qui fuit derrière les buissons
Maitre de la fin il desserre les dents
Et je refais mes comptes,
Terré comme un rat,
Syllabe par syllabe,
Enumérant deux par deux
Les idées mises à la porte.

Je ne suis que le passager
D’un mouvement perpétuel
Tout près d’après
Sobre, tendre, ivre et cruel.

Photo © Warren Brown - Convergence
Texte© Pascal Sauvaire Novembre 2010

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