Fronton





A l’ordinaire un seul indice me suffit.
Une balustrade, une porte
Mal étayées,
Un fronton trop beau pour être vrai,
Un silence garé en double file.

J’aurais du pourtant remarquer la façade,
Contourner l’angle du bâtiment
Là où l’errance me pousse.
J’aurais pu y passer à coté,

Il suffit de regarder sans voir,
De se laisser flotter mollement
Entre vie, amour et mort.

Tout devient alors clair
Je viens béatement de m’adosser
Au mur des lamentations.

Photo © Santi Hachele - La nostalgia
Texte© Pascal Sauvaire

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