Douleurs



Ton cœur bat.
Quand ton esprit boude
Tu n’entends rien,
Tu n’as jamais ton compte,
Ta ville rétrécit à vue d’œil,
Tes rêves donnent du coude,
Tes jours marchent au pas de l’oie.

Les sources ne chantent pas assez haut
Les astres ne crépitent pas assez fort

Quelles vives douleurs
Pourront encore nous mouvoir.

Pour l’heure
Nous savons frémir
Et le temps te laisse
Pareil au firmament.


Photo © Eldor Gemst
Texte© Pascal Sauvaire

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