Je vais


Fidèle à demain, je vais
Je n’ai plus de nom
Car celui qui ne sait
Se donne au présent
Sans préméditation,
Tout demeure possible.

Un arbre s’accommode bien
De ses branches.

Toi malheureux
Tu n’es pas même
Un arbre.

Tes branches mortes
T’emportent.

L’automne devient
Trop lourd
Pour toi.


Photo © Zbyszek Filipiak
Texte© Pascal Sauvaire

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