Mur



Je suis arrivé par surprise
Et sur le mur de la maison
Portes et fenêtres
N’étaient plus à leur place.
Sous la glycine, aucunes mémoires.

J’essaye encore d’oublier
Que je ne devrais plus le regarder
Mais les taches de soleil
Effacent sans se presser
L’ombre de son visage,
Un regard derrière le mur,
Un regard arraché
A perdre son souffle
En prenant le large.

Je ne peux plus te regarder
Sans jeter l’ancre pour finir la course.

Photo © jeanloup-sieff
Texte© Pascal Sauvaire

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