Do majeur



Repost du 30 Juin 2011

Ma voix se donne comme une main
Sans retenue,
Mes pieds tiennent à la terre
Par des battements de cœur,
Ceux présumés coupables
D’être trop lents.

Mes yeux retournent le sol,
Une terre noire et âcre
Coiffé d’un ciel épais
Qu’un regard humide
Évapore.

Armé d’un éclat de rire
Dans le V d’un lance-pierres
Elle est mon geôlier
La clef brulante au bas de son Do
Est dans la main du condamné.


Photo © Kellermann
Texte© Pascal Sauvaire

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