Jamais assez

 

Jamais trop de lumière sur notre lit,
Tes bas y trainent
Comme un combat gagné,
Un rêve révélé.

Sous les draps
Un arbre pousse,
Sur une de ses branches
Un bourgeon renait
Dans le murmure
De la charrue
Creusant ses sillons.

Tout près de ton sourire
Je demande encore l’aumône,
Le souffle de tes lèvres,
Ce trésor
Sous le sable d’une plage ensoleillée
Où enfant
Poussaient mes châteaux.


Photo © mecuro-b-cotto
Texte© Pascal Sauvaire

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