Moulin à vent

 
Il n’y a pour grandir
Que l’enfance
Jetée au devant d’un mur
Trop étroit,
Les moulins à vent
A l’horizon
Battent nos rêves
A soumissions.

Le combat
Est inutile
Il requiert plus que l’honneur
D’avoir vécu.

Cinq heure du soir
Et déjà la lame de grand fond
Trouve nos lèvres.

Cinq heure déjà
Et tous nos combats
Sont incrédules à jamais.

Photo © luis-beltran
Texte© Pascal Sauvaire

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