A petit feu


Je suis mort tant de fois
D’une étrange douleur à la poitrine,
Je suis mort tant de fois
Dans mont lit obscur,
Je suis mort tant de fois
D’amour désespéré,
De la peur de te perdre
Comme le ciel se perd entre les rideaux,
De cette atroce anxiété de te parler
Pour une première fois,
De courir comme avant à tes cotés
Pour pouvoir parfaitement t’aimer.

Je suis mort tant de fois
Que peut être une mort véritable
Me trouvera méprisable.

Photo © Jan Saudek
Texte© Pascal Sauvaire

Commentaires

Articles les plus consultés