Dans sa nature




J’ai rayé tous les aigus et les angles morts,
Oublié le lit en train de bruler,
Les parfums familiers de Barcelone
Les appels incessants
Voguant vers ces espoirs toujours vierges.

Un scorpion dans le cœur,
Couve du regard toutes ces femmes
Qui ne font qu’une.
Du désir aveugle
Il ne me reste que ta bouche
Et l’empreinte de tes pas sur le sable.

Photo © Christophe Huet
Texte© Pascal Sauvaire

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