Jamais assez de bleu





L’air piqué au vif attise les grandes passions
L’esprit de la vallée est comme l’esprit de la femme
Elle est pureté neigeuse gravée dans ma mémoire
Neige, fluide et volatile jamais je n’avais rêvé d’un tel bonheur.
Plus bas la plaine s’évase et roule ses méandres
D’eau de limon et de soleil.

Si j’étais peintre je poserais mon chevalet ici.

Le ciel étagé en rumeurs
Les couleurs comme des bruits
Des notes qui s’attirent
Se repoussent et se cherchent.
La montagne disparue corps et âme
Happée par le vent qui règne en maitre

L’aube à ton gout de ciel bleu.


Photo © Pascal Sauvaire
Texte© Pascal Sauvaire

Commentaires

Articles les plus consultés