Pleins et déliés

Je sais qu’il y a,
Qu’il existe
Une colline
Comme une épaule nue
Dont les frissons dévoilent
Son vallonnement.
Une colline qui m’apprendra
A regarder.
Une colline que le soleil couchant
Déshabillera lentement.
Une colline qui déchiffrera
Les lèvres du verre
Dans la pénombre.
Ni vide, ni plein.
Photo © marit-beer
Texte© Pascal Sauvaire

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