Rouge sans


Mon cœur à tire d’aile
Vit le destin du papillon,
Sur trois notes d’à-peu-près
Il se croit perdu
Plus loin qu’il n’y paraît
Par un soir écarlate
Il se réveille réel et vif
Au pays des légendes
Où fées et fauves passent dans le sang.

Et puis…
Il se noie dans le ciel
Veines ouvertes
Car au réveil, tu le sais
Nulle trace de rêves
Ne perd dure
Sur l’oreiller.

Photo © banski
Texte© Pascal Sauvaire

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