Dormeur, reveur, veilleur



Le dormeur est toujours debout
Tétanisé,
Ouvert à la négation,
Aux hurlements des équinoxes.

Le dormeur écoute au loin
Le chant des sirènes
Et leurs murmures de sable.

Dans les veine du rêveur
L’amour de l’amour,
Des fanfares,
Des tours et des tours
De mélancolie.

Sous les yeux du veilleur
L’affolement
Des vieilles marées,
Sur sa pupille
Une ombre bleu.

Photo © Geof Kern
Texte© Pascal Sauvaire

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