Au plus prés



Corps au plus prés,
Le bleu des jours
Tresse de front
Le bruit par derrière,
Le jouissement de nos cris
Passe l’élargissement de l’éclair.

Au centre du chemin
La langue poursuit
Son hasard
La peau s’alarme
Par transparence.

Un reflet d’avenir
S’impatiente chez toi
La chair sans cesse réclame
Mon regard
Un rocher, un promontoire….


Photo © Guido Schwarz
Texte© Pascal Sauvaire

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