Cris de l’alouette


Cris de l’alouette
Neige jusqu’au cœur.

Mord le blaireau,
Le blaireau qui léchait
Tes mains.

Tes mains
Froides de sommeil,
Froides de la disette de la chambre,
Froides et énervées, sur le seuil.

Les cris de l’alouette
Ceux de l’enfant
Qui m’assassine
Qui me saigne
Eveillé,
Qui me saigne
En dormant….



Photo © Tree-on-Hilltop.jpg
Texte© Pascal Sauvaire

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