Aujourd'hui je suis encore Paris


J'ai finalement perdu
L’itinéraire de la vie
Et je suis là, allongé
Rouge sang
Yeux écartelés,
Bitume sur le dos
Ciel, tempête agglutinée de blanc
Pour seule vue.

Ne pas s'assoupir
Aux caresses du temps
A l'heure où la faucheuse
Emporte ses morts.

Ne plus recommencer
A présent
De parcourir
Ces rues et ces cafés 
Ou l'on ne voit
Que le chancellement
Des dernières lumières
Et la peur' et le courage
De vire et de mourrir.

Photo © viktor-ivanovski
Texte© Pascal Sauvaire

Commentaires

Articles les plus consultés