Et souvent



Et souvent c’est la mer qui s’obstine
Ou le vieillard ironique qui s’obstine
A parcourir les mêmes chemins
La même chute obstinée des nuits
Où l’on ne revient plus,
D’un chambre peuplée
De cadavres de préservatifs,
Deux par deux au sol
Comme les yeux ouverts
Du dormeur
Se réveillant sans surprise
A la saison de l’obstination sans abandon.

Photo © Il_complice_by_Blekotakra
Texte© Pascal Sauvaire

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