C'est ainsi



A celle qui baissait les yeux,
A celle qui baisait des yeux
A celle qui passait son chemin
Sans même un hochement de tête
A celle qui me disait à mots couverts : 
‘’ 
C’est a toi pèlerin sans chemin
C’est à toi seul que je donne tout
Tout ce que j’ai aujourd’hui
Et tout ce que je ne possède pas encore
C’est ainsi 
‘’

Sourd et muet
Il me fallut du temps
Pour la comprendre.

La profondeur réelle de ses mots
Est l’absence de regard. ;
L’absence de sens.

Photo © Oier Ituarte photography
Texte© Pascal Sauvaire

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