Te souviens tu



Te souviens tu de l’oubli,
Une apocalypse monotone,
La cendre des flambées,
Une sombre histoire de remord
Grandissant dans un miroir.

Les femmes du grand large
L’étende comme on étend le linge,
Il frappe à la porte de derrière
Et s’infiltre entre les pierres
Comme le blanc pollue le bleu,
Le noir, le rouge.

L’oubli et ses deux acolytes
Plaisir et mémoire,
Une histoire pléthorique
Ou platonique, selon.
Tragédie Grecque
Où fuir n’est pas mourir.

Photo © Coney
Texte© Pascal Sauvaire

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